Le Programme de refondation verte
Est une option stratégique de diversification économique…
Une solution efficace à la sécurité alimentaire en Guinée.


S.E.GÉNÉRAL DE CORPS D’ARMÉES,
MAMADI DOUMBOUYA
PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
CHEF DE L’ETAT.
EDITO
La Guinée est un pays doté par la nature… un soussol et un sol riches. Un potentiel agricole énorme.
Sur une superficie de 245.857 km2 couvrant son
espace géographique, on y trouve 13,7 millions d’hectares de terres fertiles et cultivables reparties entre la
savane boisée, la forêt primaire et dense, la mangrove
qui ceinture le littoral et des hauts plateaux foutaniens.
Elle est la source des grands fleuves avec ses 1.161 cours
d’eau qui arrosent la sous-région d’où son nom de ‘’château d’eau de l’Afrique de l’Ouest’’. Le pays est aussi un
hotspot de la biodiversité composée de l’une des 200
éco- régions les plus remarquables à l’échelle mondiale,
selon le Fonds de l’Environnement Mondial (WWF). Une
biodiversité riche et rare, des ressources halieutiques et
pastorales de qualité et en quantité. Malgré tous ces
‘’atouts offerts par dame nature’’, notre pays n’arrive pas
à assurer son autosuffisance et sa sécurité alimentaire.
Nos finances publiques sont en grande partie mobilisées
pour assurer l’importation de plus de 600.000 tonnes de
riz par an afin de nourrir une frange importante des 13
millions de Guinéens.
Sacré paradoxe d’autant plus que selon des experts,
l’exploitation et la valorisation de l’unique grande plaine
agricole de Monchon (Boffa) pourraient nourrir tout le
pays en riz. Et si on ajoute le potentiel des autres plaines
inexploitées à plein régime de Boké, Koundara, Forécariah, Dabola (domaines sur la Banié), Kouroussa, Mandiana, Siguiri sans oublier les bas-fonds et espaces rizicoles
de la région forestière du pays, on mesure l’ampleur du
paradoxe pour un pays qui aurait pu être le grenier de
l’Afrique.En vérité, ces faibles performances affichées
par le secteur agricole depuis plus d’un demi-siècle
d’indépendance se justifient par l’inadéquation des politiques et programmes qui jusque-là, n’ont pas pu valoriser le potentiel agricole, en accompagnant efficacement le paysannat et surtout en aidant à faire éclore une
nouvelle génération d’agro preneurs s’appuyant sur la
chaine des valeurs d’une agriculture moderne, productive et compétitive.
Fort heureusement, à l’heure de la refondation verte
portée par le gouvernement de la Transition, appuyée
par les partenaires techniques et financiers, les actes posés, les réformes engagées et les initiatives louables et
fécondes lancées par les hautes autorités du Ministère
de l’Agriculture et de l’Elevage à travers la création et
le déploiement du Fonds de Développement Agricole
‘’FODA’’ augurent de lendemains meilleurs..
En effet, depuis quelques mois, nombre d’acteurs du
monde rural, groupements de paysans, promoteurs
privés de l’économie rurale, jeunes entrepreneurs
agricoles s’investissent dans la valorisation du
potentiel du secteur rural, grâce au soutien du FODA et à
l’accompagnement soutenu des projets et programmes
d’investissements publics.
L’élan est donc pris, les changements perceptibles et
les résultats prometteurs. Pour rendre visibles et lisibles
auprès du grand public ces initiatives et partager les
acquis, les expériences, les success stories d’un secteur
agricole en pleine mutation, nous avons créé et mis à
disposition des acteurs et partenaires, cet organe, outil
et support d’information et de communication factuel…
le Magazine trimestriel AGRONEWS.
Le Magazine AGRO-NEWS est un tremplin pour la promotion du monde rural ; un espace pour les décideurs,
experts et techniciens, partenaires techniques et financiers et autres acteurs de terrain qui s’investissent au
quotidien pour le renouveau du secteur agricole guinéen ; secteur porteur de croissance et d’emplois.
Ce Magazine de la ruralité se fera écho des informations
venant du paysan à l’attention des décideurs, relayant
aussi les orientations stratégiques et opérationnelles
des décideurs vers les paysans, pêcheurs, éleveurs, agro
forestiers, environnementalistes, pour aider à la réussite
des politiques publiques dans le monde agricole.
Mesdames, Messieurs voici le Magazine AGRO-NEWS,
votre Magazine. Merci de nous lire et de partager le
contenu à une large échelle.
Directrice de Publication
Mme Savané Fatoumata Binta DIALLO
« Le Programme de refondation verte
est une option stratégique de diversification économique…
une solution efficace à la sécurité alimentaire en Guinée. »
Pour sa première parution, le Magazine AGRONEWS a rencontré pour vous,
le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage. Avec Mr Mamoudou Nagnalen BARRY,
nous passons en revue, les questions et préoccupations qui touchent le secteur
agricole, les approches de solutions pragmatiques et les perspectives heureuses
dans l’élan de valorisation du monde rural, secteur porteur de croissance
Question : Monsieur le Ministre, merci de
nous avoir accordé cet entretien. Vous êtes à
la tête de ce Département depuis plus d’une
année. Dans quel état vous l’aviez trouvé et
qu’est ce qui a changé depuis ?
Mamoudou Nagnalen Barry (MNB) : Merci beaucoup
pour l’intérêt que vous accordez au secteur agricole.
Nous pensons qu’une initiative comme la vôtre, peut
avoir un effet très positif pour le secteur, parce qu’il y
a beaucoup d’actions concrêtes qui s’y passent. Mais
comme elles ne sont pas relayées, le grand public et les
populations bénéficiaires ne sont pas au courant. Or,
le secteur agricole est un secteur très rentable, digne
d’intérêt et très dynamique aujourd’hui. C’est un secteur
qui attire davantage de jeunes et d’opérateurs économiques. Mais, si les informations relatives aux reformes,
aux investissements et aux résultats obtenus ne sont pas
ressorties les gens vont continuer à percevoir le secteur
dans sa dimension « rudimentaire » où la vie est synonyme de difficultés. Mais croyez-moi, le secteur de l’agriculture n’est plus tout ça maintenant, c’est un secteur
économique très viable et porteur.
Pour revenir à votre question, c’est tout à fait au lendemain du 5 septembre 2021, qu’on a pris les charges de
ce secteur auquel, l’ancien Président Alpha Condé avait
réalisé des investissements importants. Vers la fin de son
deuxième mandat, il s’intéressait de plus en plus à l’Agriculture, mais les fruits de ces investissements avaient été
globalement détournés et pas mis à la disposition de la
population.
C’est pour cela, que nous avons donc changé carrément l’approche d’allouer les ressources de l’Etat au
secteur agricole, la manière d’utiliser ces ressources ; et
aujourd’hui nous sommes convaincus qu’on est en train
d’aller dans la bonne direction. Dans les mois à venir ces
ressources allouées aux agriculteurs vont commencer à
porter les fruits.
Les efforts fournis et réformes engagées l’ont
été au nom du Concept « Refondation Verte
». Pouvez- vous nous camper les grands axes
et la vision de ce concept ?
La refondation verte, c’est tout ce qu’il faut pour valoriser ce secteur porteur et vital qu’est l’Agriculture au sens
large du terme. L’agriculteur a besoin de certains éléments pour pouvoir travailler. La refondation verte c’est
l’accès à la terre, l’accès aux intrants notamment l’engrais
qui joue un rôle important; ce sont les semences pour les
céréales, les maraichages ; les semences animales pour
l’élevage. C’est aussi et surtout la mécanisation agricole
en mettant à disposition des tracteurs, des moissonneuses batteuses, des motoculteurs et autres outillages
qui jouent un rôle important pour sortir de l’agriculture
de « subsistance ».
Et puis, il y a l’accès aux infrastructures à travers les
pistes rurales pour le désenclavement des zones de production. Il nous faut aussi des rizières aménagées ; des
unités de transformation, des centres d’insémination,
etc. Et n’oublions pas l’accès au financement. On dit que
l’argent est le nerf de la guerre parce les populations
ont besoin de fonds de roulement, de ressources conséquentes pour acheter des herbicides et accéder à la formation qui est un des piliers de la refondation verte.
Il s’agit de l’accès à la formation et à l’information à travers les conseillers agricoles. Aujourd’hui, on a fait beaucoup d’efforts en termes du conseil agricole. Il y a eu un
bon maillage du territoire. Des conseillers agricoles sont
dans toutes les communes rurales de la Guinée. On fournit aussi des conseils en développement par le biais en «
ligne », au numéro 133 permettant ainsi aux usagers et
aux producteurs d’accéder aux différentes informations
dans les langues du terroir.
Vous avez dit que l’argent est le nerf de la
guerre. Votre budget a été réajusté à la baisse
pour 2024, eu égard au nouveau contexte
et aux nouvelles contraintes budgétaires en
Guinée. Mais en 2023, vous aviez pu obtenir
une augmentation de l’ordre de 192%. Comment est-ce que vous avez réussi à convaincre le gouvernement à dégager toutes ces ressources en faveur du secteur agricole et quelles seront les retombées bénéfiques ?
Tout à fait ! 192%, c’est entre 2022 et 2023, même si
vous l’avez rappelé à juste titre que pour la Loi des
Finances de 2024, le budget de ce Département voté
par le CNT est de 471 milliards 880 millions 280 mille
FG contre 737 milliards771 millions 202 mille 366 FG en
2023. Mais, si on compare à 2021, de l’avènement du
CNRD à aujourd’hui, on est pratiquement dans les 400
ou 500% d’augmentation du budget alloué. On est parti
de 300 milliards à plus de 1.900 milliards de GNF. Donc,
c’est encore totalement plus élevé. C’est un grand bond
honnêtement; on n’a pas eu besoin de convaincre le gouvernement. On a eu la chance d’avoir un Président qui
place le secteur agricole parmi ses priorités. Du coup,
le reste suit facilement, parce qu’on a la chance d’avoir
quelqu’un qui a l’énergie, qui suit les choses, qui veuille
sur les instructions très fortes données à la Primature
et aux financiers afin d’apporter le soutien qu’il faut au
secteur agricole. Aujourd’hui, c’est ce soutien que nous
recevons et aussi, on s’assure que les instructions sont
suivies à la lettre en faisant tout, pour que les montants
promis soient décaissés et bien utilisés pour le bénéfice
du secteur agricole et des populations.
es ressources importantes permettent certainement d’abonder le FODA (Fonds du développement agricole). Comment est-ce que
ce fonds (outil de mise en œuvre de votre
politique sur le terrain) se présente et qu’est
ce qui a été fait ?
ui a été fait ?
Oui ! le Fonds du Développement Agricole (FODA) est
le bras financier du Ministère. C’est un fonds que nous
avons trouvé sur place qui existait (globalement sur papier sans ressources, sans bureaux, sans rien). Très tôt,
nous nous sommes dits que c’est un outil très important,
c’est une belle idée qu’il faut opérationnaliser. Ce FODA
avait un financement de l’ordre 180 à 200 millions GNF.
Ce montant était à la limite dérisoire voire marginal par
rapport aux attentes et aux besoins.
Vous êtes partis de 200 millions à 180
milliards de GNF ?
Oui ! On est parti des 200 millions à 180 milliards en une
année ; malgré le retard qu’on a eu dans la mise en place
de la Direction générale, le recrutement du personnel,
l’identification des locaux pour abriter le service, la mise
en place du Conseil d’administration. En réalité, les travaux du FODA n’ont effectivement commencé qu’au
troisième trimestre de 2022. En dépit de tout, sur les 180
milliards GNF alloués, plus de 120 milliards avaient été
décaissés. C’est énorme pour un E.P.A, rien qu’en 2022.
En 2023, le budget inscrit pour le FODA est de 280 milliards GNF dans le BND. Soit le double. Et déjà 170 milliards sont décaissés au titre de l’année 2023. Si on fait
le décompte, entre 2022 et 2023 en termes de décaissement, le FODA est déjà dans les 300 milliards GNF
décaissés. En termes d’allocation, on est à plus de 400
milliards GNF uniquement en Budget national de développement (BND).
Toujours en ce qui concerne le financement, on a aussi
des projets d’investissements publics dans lesquels on a
inscrit des activités de financement. Au titre de ces projets, en 2023, on a décaissé plus de 100 milliards GNF
au niveau du Projet de Développement de l’Agriculture
Intégré en Guinée (PDAIG) qui vient d’être clôturé.
Actuellement, nous sommes en train de travailler avec
le Projet de développement de l’agriculture commercial
(PDAC) qui a aussi un volet financement pour une enveloppe de plus de 37 millions de dollars US. Cette année,
nous avons espoir qu’on pourra décaisser au moins 50
millions de dollars US dans la mise en œuvre de ce projet
en faveur des populations. En somme, si tout se passe
bien, nous attendons environ 500 milliards GNF de financement du secteur agricole en faveur des populations.
Alors schématiquement, ce FODA s’adresse à
qui, à quelle condition et qui peut taper à la
porte du Fonds pour obtenir le financement ?
Le FODA se veut être un outil qui finance les activités
que le secteur financier formel et classique ne finance
pas. En fait, si le FODA commence même à financer ces
activités délaissées et que le secteur financier classique
s’y intéresse, alors le FODA transfère ces activité-là au
secteur financier classique. Nous jouons un rôle catalytique…Parce qu’on avait remarqué le fait que le secteur
financier classique avait « peur du secteur agricole ». Les
banques et les microfinances n’avaient pas assez de courage ; comme on le dit en économie : « là où le marché
est défaillant, le service public doit intervenir.» C’est ce
que le FODA fait globalement. En le faisant, on s’appuie sur les organisations faitières, parce que le FODA
n’a pas de ressources et, il ne souhaite même pas avoir
la prétention de pouvoir faire des petits prêts de 5 millions GNF par-ci ; 10 millions GNF par-là. Mais, quand
on passe par une organisation professionnelle, qui a des
milliers de membres et qu’on prête des ressources importantes à ces organisations-là, en retour, elles ont la
charge de prêter à leurs membres ; et dès lors, on a la
possibilité d’atteindre beaucoup de personnes.
Des cautionnements ?
on ! Ce sont des prêts directs. Et c’est aux organisations de repartir à leurs membres. C’est comme ça par
exemple qu’on a financé la Fédération des paysans du
Fouta Djallon à hauteur de 26 milliards GNF avec de
l’engrais aussi. De la même manière, on a financé les
producteurs d’ignames de Kankan, de Kérouané et de
Macenta, à hauteur de plus de 50 milliards GNF en semences, en herbicides et en intrants. C’est aussi à la Fédération de prêter. Et nous, on s’assure en amont qu’on
nous envoie la liste des gens qui ont reçu ces ressources
avec des numéros de téléphone pour qu’on puisse faire
les contrôles. C’est le FODA qui fait ça. Par ailleurs, le
FODA s’assure aussi que les institutions financières classiques atteignent certains acteurs et producteurs sur le
terrain. Par exemple, pour la Fédération des paysans, on
est passé par une banque de la place. On leur donne des
ressources qu’elles apportent aux populations.
En outre, pour votre information, sachez que le FODA
finance aussi directement les activités ayant des impacts, des alternatives positives sur les populations. Par
exemple, il y a une société qui s’appelle FAPEL (Fabrique
de matériels agricoles à Labé). Dans notre approche, en
finançant FAPEL, ça va faciliter l’accès des acteurs, usagers et producteurs aux matériels agricoles. Il en est de
même pour cette société d’insémination artificielle pour
les vaches basée à Kankan qu’on a financée. La société
va inséminer un grand nombre de vaches et on aura des
effets multiplicateurs sur les éleveurs exploitants et en
dernier ressort, sur les populations qui doivent avoir de
la protéine animale.
Ce sont ces types d’activités que le FODA finance. Le
Fonds accompagne aussi des sociétés publiques en leur
octroyant des prêts, étant donné qu’en Guinée, les
sociétés publiques sont habituées aux subventions. Et
pour mettre fin à ces subventions-là, il faudra leur prêter
de l’argent et s’assurer qu’elles remboursent. C’est à ce
titre que la SOGUIPAH est entrain de recevoir un certain appui du FODA, tout comme la société cotonnière
de Kankan, la SIGUICODA, qui sont toutes des sociétés
anonymes en lien avec le Ministère.
L’huilerie de Dabola qui relève certes, du Ministère
du Commerce, a aussi reçu un financement du FODA.
Toutes ces sociétés, il est important de le rappeler, sont
tenues de rembourser l’argent emprunté quand le délai
de remboursement arrive. Ces financements du FODA
impactent ainsi indirectement le monde agricole avec
des dizaines de milliers d’emplois en jeu. Et puis, le
FODA finance une activité dans laquelle on a fait beaucoup d’efforts : c’est le financement de la mécanisation
et des engrais. On a mis en place un système qui permet
aux populations d’accéder aux tracteurs et aux moissonneuses notamment en payant 35% de la valeur et en ne
payant le reste que sur 2 ans. A date, beaucoup de machines (une centaine a été financée par le FODA).
Nous nous employons enfin, pour appuyer d’autres petites activités, des initiatives ciblées et portées par les femmes et les jeunes
lors pour être complet par rapport à ce balayage d’ensemble, il y a, c’est vrai, le secteur
agricole dans sa globalité. Nous savons qu’à travers le FODA vous apportez des appuis au secteur de la pêche et même à l’élevage, la réforme
agraire dans le monde rural, les aménagements
hydro agricoles … un vaste chantier qui mérite un
éclairage.
En termes de financement, et rien qu’en intrants cette
année, on a déboursé plus de 40 milliards GNF pour
acheter des intrants pour le sous-secteur de la production animale. Pour la première fois en Guinée l’Etat va
faire venir un bateau de maïs destiné à la consommation
des animaux. On s’est dit qu’il serait injuste de faire venir
deux bateaux de semences pour la production végétale
et oublier l’alimentation qui vient en appui au secteur de
l’élevage. C’est le maïs qui est aujourd’hui beaucoup plus
consommé par les animaux et moins par les hommes.
C’est l’alimentation ?
Oui ! C’est l’alimentation des animaux élevés pour la
consommation des hommes. Donc on a fait venir un bateau de maïs, on a fait venir une espèce de porc amélioré. D’autres projets sont en maturation. Globalement,
nous n’aimons pas parler des choses jusqu’à ce que ça
arrive. Pour le secteur halieutique aussi, vous savez le
FODA c’est pour tout le secteur agricole. Comme la
Chambre nationale d’agriculture aussi est pour tout le
secteur agricole, tout le secteur rural va bénéficier du
FODA à travers le financement des projets halieutiques.
Ce sont des instructions du Président, on doit travailler
en synergie avec le Ministère de la Pêche pour valoriser
ce secteur. A date, le FODA a financé deux (2) projets
importants dans le secteur halieutique. On a aussi lancé
une compétition sur un projet innovant, doté d’un prix.



