Monday, December 15, 2025
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    Grande Interview – Mamoudou Nagnalen BARRY – Ministre Agriculture / Elevage

    Le Programme de refondation verte
    Est une option stratégique de diversification économique…
    Une solution efficace à la sécurité alimentaire en Guinée.

    S.E.GÉNÉRAL DE CORPS D’ARMÉES,
    MAMADI DOUMBOUYA
    PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
    CHEF DE L’ETAT. 

    EDITO

    La Guinée est un pays doté par la nature… un soussol et un sol riches. Un potentiel agricole énorme.
    Sur une superficie de 245.857 km2 couvrant son
    espace géographique, on y trouve 13,7 millions d’hectares de terres fertiles et cultivables reparties entre la
    savane boisée, la forêt primaire et dense, la mangrove
    qui ceinture le littoral et des hauts plateaux foutaniens.
    Elle est la source des grands fleuves avec ses 1.161 cours
    d’eau qui arrosent la sous-région d’où son nom de ‘’château d’eau de l’Afrique de l’Ouest’’. Le pays est aussi un
    hotspot de la biodiversité composée de l’une des 200
    éco- régions les plus remarquables à l’échelle mondiale,
    selon le Fonds de l’Environnement Mondial (WWF). Une
    biodiversité riche et rare, des ressources halieutiques et
    pastorales de qualité et en quantité. Malgré tous ces
    ‘’atouts offerts par dame nature’’, notre pays n’arrive pas
    à assurer son autosuffisance et sa sécurité alimentaire.
    Nos finances publiques sont en grande partie mobilisées
    pour assurer l’importation de plus de 600.000 tonnes de
    riz par an afin de nourrir une frange importante des 13
    millions de Guinéens.
    Sacré paradoxe d’autant plus que selon des experts,
    l’exploitation et la valorisation de l’unique grande plaine
    agricole de Monchon (Boffa) pourraient nourrir tout le
    pays en riz. Et si on ajoute le potentiel des autres plaines
    inexploitées à plein régime de Boké, Koundara, Forécariah, Dabola (domaines sur la Banié), Kouroussa, Mandiana, Siguiri sans oublier les bas-fonds et espaces rizicoles
    de la région forestière du pays, on mesure l’ampleur du
    paradoxe pour un pays qui aurait pu être le grenier de
    l’Afrique.En vérité, ces faibles performances affichées
    par le secteur agricole depuis plus d’un demi-siècle
    d’indépendance se justifient par l’inadéquation des politiques et programmes qui jusque-là, n’ont pas pu valoriser le potentiel agricole, en accompagnant efficacement le paysannat et surtout en aidant à faire éclore une
    nouvelle génération d’agro preneurs s’appuyant sur la
    chaine des valeurs d’une agriculture moderne, productive et compétitive.
    Fort heureusement, à l’heure de la refondation verte
    portée par le gouvernement de la Transition, appuyée
    par les partenaires techniques et financiers, les actes posés, les réformes engagées et les initiatives louables et
    fécondes lancées par les hautes autorités du Ministère
    de l’Agriculture et de l’Elevage à travers la création et
    le déploiement du Fonds de Développement Agricole
    ‘’FODA’’ augurent de lendemains meilleurs..

    En effet, depuis quelques mois, nombre d’acteurs du
    monde rural, groupements de paysans, promoteurs
    privés de l’économie rurale, jeunes entrepreneurs
    agricoles s’investissent dans la valorisation du
    potentiel du secteur rural, grâce au soutien du FODA et à
    l’accompagnement soutenu des projets et programmes
    d’investissements publics.
    L’élan est donc pris, les changements perceptibles et
    les résultats prometteurs. Pour rendre visibles et lisibles
    auprès du grand public ces initiatives et partager les
    acquis, les expériences, les success stories d’un secteur
    agricole en pleine mutation, nous avons créé et mis à
    disposition des acteurs et partenaires, cet organe, outil
    et support d’information et de communication factuel…
    le Magazine trimestriel AGRONEWS.
    Le Magazine AGRO-NEWS est un tremplin pour la promotion du monde rural ; un espace pour les décideurs,
    experts et techniciens, partenaires techniques et financiers et autres acteurs de terrain qui s’investissent au
    quotidien pour le renouveau du secteur agricole guinéen ; secteur porteur de croissance et d’emplois.
    Ce Magazine de la ruralité se fera écho des informations
    venant du paysan à l’attention des décideurs, relayant
    aussi les orientations stratégiques et opérationnelles
    des décideurs vers les paysans, pêcheurs, éleveurs, agro
    forestiers, environnementalistes, pour aider à la réussite
    des politiques publiques dans le monde agricole.
    Mesdames, Messieurs voici le Magazine AGRO-NEWS,
    votre Magazine. Merci de nous lire et de partager le
    contenu à une large échelle.

    Directrice de Publication
    Mme Savané Fatoumata Binta DIALLO

    « Le Programme de refondation verte
    est une option stratégique de diversification économique…
    une solution efficace à la sécurité alimentaire en Guinée. »

    Pour sa première parution, le Magazine AGRONEWS a rencontré pour vous,
    le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage. Avec Mr Mamoudou Nagnalen BARRY,
    nous passons en revue, les questions et préoccupations qui touchent le secteur
    agricole, les approches de solutions pragmatiques et les perspectives heureuses
    dans l’élan de valorisation du monde rural, secteur porteur de croissance

    Question : Monsieur le Ministre, merci de
    nous avoir accordé cet entretien. Vous êtes à
    la tête de ce Département depuis plus d’une
    année. Dans quel état vous l’aviez trouvé et
    qu’est ce qui a changé depuis ?

    Mamoudou Nagnalen Barry (MNB) : Merci beaucoup
    pour l’intérêt que vous accordez au secteur agricole.
    Nous pensons qu’une initiative comme la vôtre, peut
    avoir un effet très positif pour le secteur, parce qu’il y
    a beaucoup d’actions concrêtes qui s’y passent. Mais
    comme elles ne sont pas relayées, le grand public et les
    populations bénéficiaires ne sont pas au courant. Or,
    le secteur agricole est un secteur très rentable, digne
    d’intérêt et très dynamique aujourd’hui. C’est un secteur
    qui attire davantage de jeunes et d’opérateurs économiques. Mais, si les informations relatives aux reformes,
    aux investissements et aux résultats obtenus ne sont pas
    ressorties les gens vont continuer à percevoir le secteur
    dans sa dimension « rudimentaire » où la vie est synonyme de difficultés. Mais croyez-moi, le secteur de l’agriculture n’est plus tout ça maintenant, c’est un secteur
    économique très viable et porteur.
    Pour revenir à votre question, c’est tout à fait au lendemain du 5 septembre 2021, qu’on a pris les charges de
    ce secteur auquel, l’ancien Président Alpha Condé avait
    réalisé des investissements importants. Vers la fin de son
    deuxième mandat, il s’intéressait de plus en plus à l’Agriculture, mais les fruits de ces investissements avaient été
    globalement détournés et pas mis à la disposition de la
    population.
    C’est pour cela, que nous avons donc changé carrément l’approche d’allouer les ressources de l’Etat au
    secteur agricole, la manière d’utiliser ces ressources ; et
    aujourd’hui nous sommes convaincus qu’on est en train
    d’aller dans la bonne direction. Dans les mois à venir ces
    ressources allouées aux agriculteurs vont commencer à
    porter les fruits.
    Les efforts fournis et réformes engagées l’ont
    été au nom du Concept « Refondation Verte
    ». Pouvez- vous nous camper les grands axes
    et la vision de ce concept ?
    La refondation verte, c’est tout ce qu’il faut pour valoriser ce secteur porteur et vital qu’est l’Agriculture au sens
    large du terme. L’agriculteur a besoin de certains éléments pour pouvoir travailler. La refondation verte c’est
    l’accès à la terre, l’accès aux intrants notamment l’engrais
    qui joue un rôle important; ce sont les semences pour les
    céréales, les maraichages ; les semences animales pour
    l’élevage. C’est aussi et surtout la mécanisation agricole
    en mettant à disposition des tracteurs, des moissonneuses batteuses, des motoculteurs et autres outillages
    qui jouent un rôle important pour sortir de l’agriculture
    de « subsistance ».

    Et puis, il y a l’accès aux infrastructures à travers les
    pistes rurales pour le désenclavement des zones de production. Il nous faut aussi des rizières aménagées ; des
    unités de transformation, des centres d’insémination,
    etc. Et n’oublions pas l’accès au financement. On dit que
    l’argent est le nerf de la guerre parce les populations
    ont besoin de fonds de roulement, de ressources conséquentes pour acheter des herbicides et accéder à la formation qui est un des piliers de la refondation verte.
    Il s’agit de l’accès à la formation et à l’information à travers les conseillers agricoles. Aujourd’hui, on a fait beaucoup d’efforts en termes du conseil agricole. Il y a eu un
    bon maillage du territoire. Des conseillers agricoles sont
    dans toutes les communes rurales de la Guinée. On fournit aussi des conseils en développement par le biais en «
    ligne », au numéro 133 permettant ainsi aux usagers et
    aux producteurs d’accéder aux différentes informations
    dans les langues du terroir.

    Vous avez dit que l’argent est le nerf de la
    guerre. Votre budget a été réajusté à la baisse
    pour 2024, eu égard au nouveau contexte
    et aux nouvelles contraintes budgétaires en
    Guinée. Mais en 2023, vous aviez pu obtenir
    une augmentation de l’ordre de 192%. Comment est-ce que vous avez réussi à convaincre le gouvernement à dégager toutes ces ressources en faveur du secteur agricole et quelles seront les retombées bénéfiques ?

    Tout à fait ! 192%, c’est entre 2022 et 2023, même si
    vous l’avez rappelé à juste titre que pour la Loi des
    Finances de 2024, le budget de ce Département voté
    par le CNT est de 471 milliards 880 millions 280 mille
    FG contre 737 milliards771 millions 202 mille 366 FG en
    2023. Mais, si on compare à 2021, de l’avènement du
    CNRD à aujourd’hui, on est pratiquement dans les 400
    ou 500% d’augmentation du budget alloué. On est parti
    de 300 milliards à plus de 1.900 milliards de GNF. Donc,
    c’est encore totalement plus élevé. C’est un grand bond
    honnêtement; on n’a pas eu besoin de convaincre le gouvernement. On a eu la chance d’avoir un Président qui
    place le secteur agricole parmi ses priorités. Du coup,
    le reste suit facilement, parce qu’on a la chance d’avoir
    quelqu’un qui a l’énergie, qui suit les choses, qui veuille
    sur les instructions très fortes données à la Primature
    et aux financiers afin d’apporter le soutien qu’il faut au
    secteur agricole. Aujourd’hui, c’est ce soutien que nous
    recevons et aussi, on s’assure que les instructions sont
    suivies à la lettre en faisant tout, pour que les montants
    promis soient décaissés et bien utilisés pour le bénéfice
    du secteur agricole et des populations.

    es ressources importantes permettent certainement d’abonder le FODA (Fonds du développement agricole). Comment est-ce que
    ce fonds (outil de mise en œuvre de votre
    politique sur le terrain) se présente et qu’est
    ce qui a été fait ?

    ui a été fait ?
    Oui ! le Fonds du Développement Agricole (FODA) est
    le bras financier du Ministère. C’est un fonds que nous
    avons trouvé sur place qui existait (globalement sur papier sans ressources, sans bureaux, sans rien). Très tôt,
    nous nous sommes dits que c’est un outil très important,
    c’est une belle idée qu’il faut opérationnaliser. Ce FODA
    avait un financement de l’ordre 180 à 200 millions GNF.
    Ce montant était à la limite dérisoire voire marginal par
    rapport aux attentes et aux besoins.

    Vous êtes partis de 200 millions à 180
    milliards de GNF ?

    Oui ! On est parti des 200 millions à 180 milliards en une
    année ; malgré le retard qu’on a eu dans la mise en place
    de la Direction générale, le recrutement du personnel,
    l’identification des locaux pour abriter le service, la mise
    en place du Conseil d’administration. En réalité, les travaux du FODA n’ont effectivement commencé qu’au
    troisième trimestre de 2022. En dépit de tout, sur les 180
    milliards GNF alloués, plus de 120 milliards avaient été
    décaissés. C’est énorme pour un E.P.A, rien qu’en 2022.
    En 2023, le budget inscrit pour le FODA est de 280 milliards GNF dans le BND. Soit le double. Et déjà 170 milliards sont décaissés au titre de l’année 2023. Si on fait
    le décompte, entre 2022 et 2023 en termes de décaissement, le FODA est déjà dans les 300 milliards GNF
    décaissés. En termes d’allocation, on est à plus de 400
    milliards GNF uniquement en Budget national de développement (BND).
    Toujours en ce qui concerne le financement, on a aussi
    des projets d’investissements publics dans lesquels on a
    inscrit des activités de financement. Au titre de ces projets, en 2023, on a décaissé plus de 100 milliards GNF
    au niveau du Projet de Développement de l’Agriculture
    Intégré en Guinée (PDAIG) qui vient d’être clôturé.
    Actuellement, nous sommes en train de travailler avec
    le Projet de développement de l’agriculture commercial
    (PDAC) qui a aussi un volet financement pour une enveloppe de plus de 37 millions de dollars US. Cette année,
    nous avons espoir qu’on pourra décaisser au moins 50
    millions de dollars US dans la mise en œuvre de ce projet
    en faveur des populations. En somme, si tout se passe
    bien, nous attendons environ 500 milliards GNF de financement du secteur agricole en faveur des populations.

    Alors schématiquement, ce FODA s’adresse à
    qui, à quelle condition et qui peut taper à la
    porte du Fonds pour obtenir le financement ?

    Le FODA se veut être un outil qui finance les activités
    que le secteur financier formel et classique ne finance
    pas. En fait, si le FODA commence même à financer ces
    activités délaissées et que le secteur financier classique
    s’y intéresse, alors le FODA transfère ces activité-là au
    secteur financier classique. Nous jouons un rôle catalytique…Parce qu’on avait remarqué le fait que le secteur
    financier classique avait « peur du secteur agricole ». Les
    banques et les microfinances n’avaient pas assez de courage ; comme on le dit en économie : « là où le marché
    est défaillant, le service public doit intervenir.» C’est ce
    que le FODA fait globalement. En le faisant, on s’appuie sur les organisations faitières, parce que le FODA
    n’a pas de ressources et, il ne souhaite même pas avoir
    la prétention de pouvoir faire des petits prêts de 5 millions GNF par-ci ; 10 millions GNF par-là. Mais, quand
    on passe par une organisation professionnelle, qui a des
    milliers de membres et qu’on prête des ressources importantes à ces organisations-là, en retour, elles ont la
    charge de prêter à leurs membres ; et dès lors, on a la
    possibilité d’atteindre beaucoup de personnes.

    Des cautionnements ?

    on ! Ce sont des prêts directs. Et c’est aux organisations de repartir à leurs membres. C’est comme ça par
    exemple qu’on a financé la Fédération des paysans du
    Fouta Djallon à hauteur de 26 milliards GNF avec de
    l’engrais aussi. De la même manière, on a financé les
    producteurs d’ignames de Kankan, de Kérouané et de
    Macenta, à hauteur de plus de 50 milliards GNF en semences, en herbicides et en intrants. C’est aussi à la Fédération de prêter. Et nous, on s’assure en amont qu’on
    nous envoie la liste des gens qui ont reçu ces ressources
    avec des numéros de téléphone pour qu’on puisse faire
    les contrôles. C’est le FODA qui fait ça. Par ailleurs, le
    FODA s’assure aussi que les institutions financières classiques atteignent certains acteurs et producteurs sur le
    terrain. Par exemple, pour la Fédération des paysans, on
    est passé par une banque de la place. On leur donne des
    ressources qu’elles apportent aux populations.
    En outre, pour votre information, sachez que le FODA
    finance aussi directement les activités ayant des impacts, des alternatives positives sur les populations. Par
    exemple, il y a une société qui s’appelle FAPEL (Fabrique
    de matériels agricoles à Labé). Dans notre approche, en
    finançant FAPEL, ça va faciliter l’accès des acteurs, usagers et producteurs aux matériels agricoles. Il en est de
    même pour cette société d’insémination artificielle pour
    les vaches basée à Kankan qu’on a financée. La société
    va inséminer un grand nombre de vaches et on aura des
    effets multiplicateurs sur les éleveurs exploitants et en
    dernier ressort, sur les populations qui doivent avoir de
    la protéine animale.

    Ce sont ces types d’activités que le FODA finance. Le
    Fonds accompagne aussi des sociétés publiques en leur
    octroyant des prêts, étant donné qu’en Guinée, les
    sociétés publiques sont habituées aux subventions. Et
    pour mettre fin à ces subventions-là, il faudra leur prêter
    de l’argent et s’assurer qu’elles remboursent. C’est à ce
    titre que la SOGUIPAH est entrain de recevoir un certain appui du FODA, tout comme la société cotonnière
    de Kankan, la SIGUICODA, qui sont toutes des sociétés
    anonymes en lien avec le Ministère.
    L’huilerie de Dabola qui relève certes, du Ministère
    du Commerce, a aussi reçu un financement du FODA.
    Toutes ces sociétés, il est important de le rappeler, sont
    tenues de rembourser l’argent emprunté quand le délai
    de remboursement arrive. Ces financements du FODA
    impactent ainsi indirectement le monde agricole avec
    des dizaines de milliers d’emplois en jeu. Et puis, le
    FODA finance une activité dans laquelle on a fait beaucoup d’efforts : c’est le financement de la mécanisation
    et des engrais. On a mis en place un système qui permet
    aux populations d’accéder aux tracteurs et aux moissonneuses notamment en payant 35% de la valeur et en ne
    payant le reste que sur 2 ans. A date, beaucoup de machines (une centaine a été financée par le FODA).
    Nous nous employons enfin, pour appuyer d’autres petites activités, des initiatives ciblées et portées par les femmes et les jeunes

    lors pour être complet par rapport à ce balayage d’ensemble, il y a, c’est vrai, le secteur
    agricole dans sa globalité. Nous savons qu’à travers le FODA vous apportez des appuis au secteur de la pêche et même à l’élevage, la réforme
    agraire dans le monde rural, les aménagements
    hydro agricoles … un vaste chantier qui mérite un
    éclairage.

    En termes de financement, et rien qu’en intrants cette
    année, on a déboursé plus de 40 milliards GNF pour
    acheter des intrants pour le sous-secteur de la production animale. Pour la première fois en Guinée l’Etat va
    faire venir un bateau de maïs destiné à la consommation
    des animaux. On s’est dit qu’il serait injuste de faire venir
    deux bateaux de semences pour la production végétale
    et oublier l’alimentation qui vient en appui au secteur de
    l’élevage. C’est le maïs qui est aujourd’hui beaucoup plus
    consommé par les animaux et moins par les hommes.

    C’est l’alimentation ?

    Oui ! C’est l’alimentation des animaux élevés pour la
    consommation des hommes. Donc on a fait venir un bateau de maïs, on a fait venir une espèce de porc amélioré. D’autres projets sont en maturation. Globalement,
    nous n’aimons pas parler des choses jusqu’à ce que ça
    arrive. Pour le secteur halieutique aussi, vous savez le
    FODA c’est pour tout le secteur agricole. Comme la
    Chambre nationale d’agriculture aussi est pour tout le
    secteur agricole, tout le secteur rural va bénéficier du
    FODA à travers le financement des projets halieutiques.
    Ce sont des instructions du Président, on doit travailler
    en synergie avec le Ministère de la Pêche pour valoriser
    ce secteur. A date, le FODA a financé deux (2) projets
    importants dans le secteur halieutique. On a aussi lancé
    une compétition sur un projet innovant, doté d’un prix.

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